Parcours De Soin Soin

Maud Petit et la douleur chronique à l’assemblée.

Sous réserves c’est la première fois que la question de la douleur chronique est évoquée lors d’une séances de questions orales au gouvernement du mercredi. En marge de la journée mondiale de la douleur du 17 octobre (qui est aussi celle de la pauvreté).

Pour qui a étudié un peu le système de l’assemblée et nos institutions, c’est un signe révélateur et prometteur.

https://videos.assemblee-nationale.fr/video.12358083_6357db84e5153.1ere-seance–questions-au-gouvernement–loi-de-programmation-des-finances-publiques-pour-les-annee-25-octobre-2022?timecode=1814400

La député du Val de Marne est donc le porte parole de sans doute plus de 12 millions de douloureux chroniques, et réclame la pérennisation et le renforcement des structures de la douleur dont nous avons tant besoin, pour aider au soulagement de nos douleurs. Dont celles de la fibromyalgie.

La réponse alambiquée du ministre, hésitante et comportant quelques erreurs n’empêche pas que le débat public reprend ses droits sur la question de la douleur.

Les grandes manœuvres ont déjà commencé pour remettre les soignants sur le terrain avec les grands rounds de discussion de l’Etat avec les médecins libéraux, dont la feuille de route précise d’ores et déjà des obligations de prise en charge censées diminuer les non prises en charge des patients.

Beaucoup d’espoir pour un chemin encore long, même si le ministre a bien précisé vouloir prendre en compte la douleur (en même temps c’est une maladie reconnue en 2022 par l’Oms), et que la député a bien reprécisé les contours de la loi de 2004 sur la prise en charge des malades et sur la prise en compte de la douleur qui doit être prise en charge et soulagée.

On pourrait en rire, nous qui connaissons la réalité du terrain (sans renier le courage des soignants pour nous aider du mieux possible la plupart du temps) ; mais il est préférable de croire en un cheminement sans doute encore long mais néanmoins commencé.

Les paroles du ministre laissent à entendre que les infirmiers avancés vont être les nouveaux maillons de la douleur. Les pauvres, ils vont être mis à rude épreuve sur toutes les problématiques médicales comme les sauveurs de la médecine et du soin….

De toutes façons, nous n’allons plus pouvoir accepter longtemps encore économiquement et socialement toutes ces souffrances, bien qu’elles soient souvent non visibles. Sauf à qui sait regarder.

De ce fait nous suivons une pétition déposée sur le site de l’assemblée nationale que nous reprenons pour vous proposer de la signer. Il ne faut que cent mille signatures dans un premier temps.

LE SYNDICAT NATIONAL DES JEUNES MÉDECINS GÉNÉRALISTES communique :

« Au cours de nos études, cette thématique des douleurs est peu abordée entraînant bien trop souvent une insuffisance de traitement. »……suite dans le lien :

http://www.snjmg.org/blog/post/communique-de-presse-douleurs-chroniques/1911