Ce à quoi nous allons nous y employer. Avec déjà nos six associations.
Résumons. Après une décennie de valses hésitations qui aura vu
- les débuts de l’expérimentation controversée des « salles de shoot » qui devrait être reconduite, après les diverses déclarations des candidats à la présidentielle dont le dernier en date qui devait dépénaliser le cannabis récréatif, mais l’a transformé en simple amende, calcul juteux pour les caisses de l’Etat,
- après le refus catégorique d’une ancienne ministre de la santé dont on n’entend plus parler (ce qui ne change rien au demeurant puisqu’elle était inexistante sur son portefeuille ministériel comme sa consœur précédente qui elle nous coûta beaucoup d’argent avec certain vaccin anti-grippal qui la fit prendre en grippe),
- après la légalisation dans certains cas rares d’un spray au cannabis qui devait soulager la douleur de certains malades de la sclérose en plaque en particulier et qui à ce jour faute d’accord sur son prix n’est toujours pas commercialisé en France,
- après avoir donné de faux espoirs à des malades qui souffrent (ce qui pourrait être assimilé à de la maltraitance),
- après la crise des opioïdes qui semble toucher dans une moindre mesure la France ( mais quand même),
- après la disparition programmée du faits de leurs effets secondaires tout d’un coup découverts (on les connait pourtant depuis longtemps) des rares molécules anti-douleurs restantes, le paracétamol et l’aspirine devenus molécules dangereuses,
on apprend récemment que notre « chère » ministre de la santé (c’est ainsi qu’elle s’adresse aux personnes qu’elle complimente – nous l’avons constaté récemment) s’interroge sur la possibilité de l’utilisation du cannabis thérapeutique pour soulager les malades qui souffrent.
ENFIN. Même si nous avions prévus depuis un moment ce revirement qui vient de loin, mais qui n’est somme toute, qu’une évolution qui nous vient d’Amérique (et comme en France on aime copier nos fiers voisins d’outre Atlantique…) et l’avions évoqué à plusieurs reprises tout en réclamant la mise à disposition immédiate du cannabis thérapeutique (nous l’avions exigé pour les malades dans notre pétition
• la possibilité d’avoir accès au cannabis thérapeutique, pour une amélioration de la qualité de vie en l’absence de tout traitement médicamenteux efficace à long terme disponible.
L’Association espère que les travaux de la Commission d’enquête parlementaire sur la fibromyalgie ne restent pas lettre morte.
https://www.mesopinions.com/petition/sante/reconnaissance-fibromyalgie/29188 )
La ministre s’est décidée du bout des lèvres et a entamé une première approche en nommant un comité scientifique spécialisé temporaire…qui a émis un avis temporaire favorable le 13 décembre 2018.
Sauf que…..pour certaines pathologies seulement et dans un cadre strict. Et pas de vapotage…..
Pour finir (et commencer) il faudra malgré tout, si l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé suit son comité une décision politique. Ce n’est par conséquent pas gagné.
La fibromyalgie est difficilement acceptée à ce jour par nos sommités médicales et politiques malgré nos efforts et la permanence – persistance des malades dans les services médicaux et d’urgence, par la force des choses et des douleurs.
L’Inserm et son expertise collective qui devrait nous être présentée en mars risque de ne guère apporter d’éléments au vu des rares études entreprises sur le sujet du cannabis thérapeutique dans le soulagement des douleurs de la fibromyalgie.
Les déclarations de certains professeurs dans les colonnes des médias suggérant l’inefficacité de cette substance dans le cadre de la fibromyalgie ne vont pas inciter le comité technique à entendre les douleurs des fibromyalgiques.
Alors même qu’à ce jour il n’existe aucune étude particulière, aucune publication suffisamment documentée, aucune cohorte suffisamment importante pour pouvoir effectivement savoir si le cannabis thérapeutique est un véritable médicament nécessaire pour soulager les malades ou un leurre.
C’est la seule possibilité que nous ayons : l’expérimentation grandeur nature.
Nous allons devoir frapper fort (aux portes de l’Ansm) pour faire entendre la douleur des fibromyalgiques. Et réclamer haut et fort la possibilité d’expérimenter, en toute quiétude un cannabis thérapeutique qu’empiriquement, nous savons efficace pour beaucoup d’entre vous, qui êtes souvent hors la loi aujourd’hui en vous procurant illégalement certaines substances illégales. (ce que nous ne pouvons cautionner même si nous comprenons parfaitement).
C’est pourquoi notre collectif d’associations a décidé de se saisir de la question et se faire connaitre auprès de l’ensemble des protagonistes concernés.
Sinon, ce serait la perte de chance pour vous d’un soulagement important.
Merci à Olivier et l’association HIF pour la préparation et la rédaction de ce courrier. Et l’envoi d’un courrier en parallèle aux politiques qui nous soutiennent.
Le courrier adressé à l’ANSM :
https://drive.google.com/file/d/1Q1hsLk33iY8J5OTZXjg7GMwMVrn7mFep/view?usp=sharing
Le courrier aux politiques :
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Pour que les patients qui souffrent tous les jours puissent être soulagé.
Je souffre et personne n’a de solution à ma souffrance laisser moi au moins essayer cette solution !