Encore une nuit.
Encore une nuit sans lui.
A se retourner.
A pas le trouver.
Penser que tant dorment bien.
Te dire que le lever sera très dur demain.
Compter les heures qui amèneront au coucher.
Pas de sieste, pas pouvoir se reposer.
Etre si fatigué et pourtant.
Avancer demain évidement.
Pas le choix assurément.
Il faudra transporter les enfants.
Encore une nuit.
Encore une heure, de plus sans lui.
Voir les lumières s’éteindre doucement.
Et toi toujours pas d’endormissement.
Tu viens, tu ne viens pas.
Je tente de te retenir, mais tu t’en vas.
Oh ! Toi.
Tu ne veux pas de moi.
Alors, on se tourne une, deux trois fois.
On se lève, on écrit ça va de soi.
Mais on écrit sur qui ?
Sur toi, sur la vie, sur aujourd’hui.
Oh bien sur on n’est pas seul.
Tant d’autres le veulent.
On se parle sur le net
Certains demain auront la chance de faire une sieste.
Quand d’autres le voudront,
Mais jamais n’y arriveront.
C’est la vie.
C’est notre vie aujourd’hui.
Hier encore, les nuits étaient si profondes.
Douze heures
Aujourd’hui c’est non qu’elles nous répondent.
Peut-être une ou deux heures ? Ça serait le bonheur.
A toi, mon insomnie,
Toi qui vit avec moi cette vie,
Laisse moi une heure de plus aujourd’hui.
Pour que, je puisse reprendre vie, merci.
Juin 19 Isabelle Gonet.
A retrouver sur Poemes d’Isabelle (sur facebook) ses autres poésires.