Une semaine d’un très long combat.

Une semaine à se reposer. Je ne fais que çà. Pourtant j’aimerais tant aller travailler. Une semaine à tant souffrir. Une semaine à ne faire que réfléchir. Juste après un coup de téléphone, tout est anéanti. Tout le passé a ressurgi. Comme nous sommes peu de choses. Elle a parlé, dis peu, comme une virtuose. Et le mal était fait. Eux vivent bien à jamais. Toi dame fibro tu as profité. Tu t’es engouffrée. Les angoisses, les peurs, le stress, tu aimes Tu te nourris de tous nos problèmes. Chaque jour, chaque heure se battre. Pas le choix, je dois et je vais encore te combattre. Oh mon Dieu que c'est plus que Dur. Je n’arrive à rien, ni peinture, ni couture. Voilà cette deuxième semaine, qui commence. Du Valium dans une nouvelle Ordonnance. Espérer, que cela va te faire baisser. Espérer que cela va te faire diminuer. Comment ne pas penser à vous mes pitchounets. Comment ne pas penser à mon travail, à chaque heure. Se dire où je serais, ce que je ferais, ne pas les oublier. Être là ne rien pouvoir faire quel malheur. Je m’ennuie à rien faire. On me dit : repos, se laisser faire. Pourtant voir toutes les choses que j’aimerais faire. Tout ce que j’avais commencé à faire. Ne pas se laisser emmener dans le désarroi. Ne pas se laisser emporter par Toi. Tu me coupes tout, même mes jambes, mais tu crois quoi ?

Prendre le fauteuil roulant, Oh que non, tu ne m’auras pas, crois-moi. Certes par petit pas, Certes j’avance je tombe parfois, mais ça va. Tes vertiges ne m’empêcheront pas d’avancer. Je ne me laisserais dans ton fauteuil y tomber. Oh ça serais simple, oui je sais. Toi dame fibro tu en serais ravie. Mais je ne pourrais plus en sortir jamais. Et je veux retrouver mon travail, ma vie. Ne laissez plus le stress, mes zamis entrer. Ne laisser plus les mauvaises paroles entrer. Fermer vos portes, vos oreilles aux choses négatives. Et ne vivez que pour celles qui feront de vos vies des choses positives. Combattons là. Malgré ces brulures, ces vertiges, ces douleurs. Elle ne doit jamais gagner, n’est-ce pas ? Elle ne doit pas faire notre malheur. Voilà deux semaines que tu t’es incrustée. Pour un appel que j’ai accepté. Mais tu ne vas rester. Car je vais tout faire pour te contrer.

Mars 2021. Isabelle Gonet