A mes saletés.
Dés le matin, tu es là.
A peine les yeux ouverts, je te sens.
Ce matin, encore je suis tombée là.
J’aimerais tellement que tu foutes le camp.
Parfois, j’ai des envies de te tuer.
Comme si tu étais humanisé.
Mais, cela ne dure qu’un instant,
Car je sais que tu me bouffe de dedans.
Alors, je me bats,
Je me lève c’est dur, je fais mes premiers pas.
Je pense à mes gones, mon travail,
Et à toi saleté, pour un moment, je te dis bye bye.
Que faire de plus contre toi ?
Ne pas chaque jour, te laisser gagner ma foi.
C’est un de mes combats.
Et sache le, tu ne gagneras pas.
Parfois, tu demande de l’aide à tes amies,
Pour plus me pourrir la vie.
Vertiges, mal au ventre, migraine, nausée.
Mais, tu crois quoi que tu va me faire craquer ?
Oh oui mes nuits, sont longues, pénibles, fatigantes.
Je pleure, une crise de spasmophilie, je suis tremblante.
Mais mon combat est plus fort que toi.
Jamais tu ne prendras le pouvoir sur moi.
Oui, tu m’épuises chaque jour.
Oui, ce travail me fatigue chaque jour.
Mais, comparé à toi, lui m’aide vraiment.
Et de les voir, cela me comble profondément.
Alors, je rentre épuisée.
Dans mon fauteuil, je suis allongée,
Et je repense à cette journée,
Et tu vois ma saleté, et bien je suis comblée.
Septembre 19 Isabelle Gonet.