Les acouphènes
Vivre avec des acouphènes et la fibromyalgie, c’est porter un fardeau invisible que peu peuvent comprendre.
Le silence n’existe plus : un sifflement incessant, un bourdonnement obstiné occupent chaque instant, même ceux ou l’on voudrait juste trouver un peu de paix. Le corps, lui, devient une cage de douleurs diffuses, imprévisibles, parfois insupportables. Les gestes du quotidien, autrefois simples, se transforment en épreuves, et la fatigue ronge jusqu’au souffle.
On sourit, on fait semblant, parce que la société demande d’être « fort ». Pourtant, derrière ce masque se cachent des nuits blanches, des journées étouffées par la douleur et ce sentiment cruel d’être incompris. Car ce mal ne se voit pas, et c’est peut-être cela le plus difficile : devoir justifier une souffrance invisible, lutter contre l’idée qu’il ne s’agit que d’une exagération.
Mais au cour de ce chaos intérieur, il y a aussi une force silencieuse. Celle de se lever malgré tout. Celle de continuer à aimer, a espérer, a trouver des instants de douceur entre deux vagues de douleur. C’est une lutte quotidienne, une guerre intime, mais aussi un témoignage de résilience.
Car même quand tout semble briser à l’intérieur, il reste une lumière : celle de ne pas abandonner.
Pour résumer : Les acouphènes, ce sont des bruits que l’on entend dans l’oreille ou dans la tête sans source sonore extérieure.
Ils peuvent se présenter sous forme de sifflements, bourdonnements, grésillements, cliquetis ou encore sons pulsés au rythme du cœur.


