Brocoli, chou-fleur et fibromyalgie : pourquoi l’un passe et pas l’autre ?
Brocoli, chou-fleur et fibromyalgie : pourquoi l’un passe et pas l’autre ?
De nombreuses personnes atteintes de fibromyalgie ou de syndrome de l’intestin irritable (SII) remarquent qu’elles supportent certains légumes… mais pas d’autres. Un cas typique : le brocoli passe souvent bien, alors que le chou-fleur provoque douleurs, ballonnements ou inconfort digestif. Comment l’expliquer ?
Une différence invisible, mais bien réelle
Ces deux légumes font partie de la même famille des crucifères (comme le chou, le navet, le radis…), mais leur composition diffère fortement.
Le brocoli (fleurettes) :
- Contient peu de FODMAPs (sucres fermentescibles)
- Libère moins de composés soufrés
- Possède des fibres plus douces
- Est mieux toléré par le microbiote de nombreuses personnes
Le chou-fleur :
- Riche en mannitol (un FODMAP mal digéré)
- Libère davantage de gaz soufrés à la cuisson
- Est plus souvent fermenté dans l’intestin
- Provoque souvent ballonnements, crampes, gaz
En fibromyalgie, les intestins sont hypersensibles
Les troubles digestifs sont très fréquents dans la fibromyalgie :
- Hypersensibilité viscérale
- Inflammation légère persistante
- Microbiote déséquilibré
- Fatigue du nerf vague
Résultat : des aliments habituellement « sains » peuvent devenir mal tolérés.
A faire concrètement :
- Préfère les fleurettes de brocoli, bien cuites à la vapeur douce
- Évite le chou-fleur cru ou trop ferme
- Cuisiner avec des épices carminatives (cumin, fenouil) peut aider
- Associer les crucifères à des légumes plus doux (carottes, courgettes)
- Tester une seule nouveauté à la fois, à petite dose
- Noter vos réactions dans un journal alimentaire
Ce qu’il faut retenir
Vous n’etes pas seul(e) à mieux supporter le brocoli que le chou-fleur. Ce n’est ni dans votre tête ni une bizarrerie : c’est un phénomène courant lié à la digestion, aux FODMAPs, et aux mécanismes digestifs souvent altérés dans la fibromyalgie.
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