Et autres poèmes sur la fibromyalgie ; la maladie ; la souffrance ; l’espoir.
Le Confinement.12 mai 2020.
Le 12 Mai, c’est notre Jour.
C’est notre cri, c’est notre tour.
Chaque année, nous allons nous faire entendre.
Chaque année, nous essayons de nous faire comprendre.
Tous ces 12 Mai passés,
Quand on regarde, un petit pas après l’autre,
Nous avons avancé.
Nous nous sommes enfin montrés à l’autre.
Tenir encore, Se montrer et crier plus fort.
Etre encore plus fort face à cet ignorance.
Tous ces efforts sont là mais avoir encore de la patience.
Une fois par an, Hurler que l’on existe à tous ses gens.
Montrer que l’on est bien vivant.
Que l’on est de vrais combattants.
Que malgré notre handicap, les douleurs, cette épuisante fatigue, ces pleurs.
On se bat tous les jours.
On vous le hurle en ce jour.
On ne se plaint pas.
Nous ne sommes pas là pour ça.
Juste, que vous croyez en nous.
En ce que l’on dit, nos souffrances qui sont en nous.
Ce ne sont pas que des mots,
Pour ce 12 Mai, pour faire beau.
Ce sont nos Maux portés comme un drapeau.
Pour vous redire encore et encore,
Ce que l’on porte sur notre dos.
Ne croyez pas que parce que vous nous voyez debout,
Que tout va bien chez nous.
Ne nous jugez plus avec notre carte handicapée.
Car certains peuvent encore travailler.
Cette année, ce 12 Mai, sera différent à jamais.
Il y aura eu ce confinement.
Qui nous limitera dans nos mouvements.
Mais ne lâchons rien.
Croyons et battons-nous toujours pour un meilleur lendemain.
Le confinement, nos maladies, nos douleurs, nos soucis,
Ne doivent pas , même chez nous, limitez nos vies.
Mai 19 Isabelle Gonet
La Reconnaissance de la Fibro.
En ce jour de la reconnaissance,
De cette maladie.
De ce mal qui nous ronge,
Qu’est la Fibromyalgie.
Je vous écris ces quelques mots,
A tous ceux qui ne la connaissent pas.
A tous ceux qui croient qu’on ment.
À tous ceux qui disent on est fainéant.
Apprenez, Lisez, regarder.
Vous allez sur internet souvent,
Pour jouer, parler, regarder des films ?
Alors je vous demande allez vous instruire.
Car nous ne sommes pas fainéants.
Vous ne dites pas à vos mamy,
Tu a rien fait, tu t’es pas bouger ?
Non parce que pour vous c’est normale c’est son âge.
Ne dites pas : ta fatigue c’est faux.
Car vous ne dites pas aux personnes âgées,
Qui non plus de forces,
D’aller faire le même travail qu’avant ?
Ce n’est pas dans notre tête,
On se bouge pas à votre vitesse,
Pas comme on le faisait avant.
Pas comme nous aussi nous le voudrions.
Vous nous dites, on vous aime.
Mais pensez vous que tous les mots,
Que vous nous dites nous le montre ?
Pensez-vous que votre attitude nous le prouve ?
Pensez que nous nous chaque pas,
Chaque geste que l’on fait,
C’est comme si l’on vous mettais,
Des poids à chaque membre, vous y arriveriez ?
Imaginez quand on vous dit,
Qu’on est mort de fatigue.
Que vous n’avez pas dormi, depuis très, très longtemps,
Mais que vous avez bossé quand même malgré tout.
Je vous le demande
Lisez, apprenez ce qu’elle nous fait.
Ce que nous subissons dans notre corps.
Chaque heure, chaque seconde, chaque jour.
Si vous pouviez vous imaginez,
Le courage qu’il nous faut.
Pas un jour, mais des jours entiers.
Pour avancer, pour faire tout ce que l’on fait, pour tenir.
Tous ces efforts que l’on mets,
A chaque instant. cela nous épuise un peu plus,
Et tous ces sommeils non réparateur, chaque nuit.
Quand encore ce n’est pas des nuits blanches.
Alors arrêtez de ne pas nous croire,
Quand on vous le dit, vous le cris.
Laissez nous le temps de repos, la journée, le soir.
Laissez nous allez a notre vitesse.
Arrêtez de nous regarder comme avant.
Nous ne le sommes plus, nous sommes différents, acceptez-le.
C’est cela aussi aimer l’autre.
C’est cela aussi le respect de l’autre.
Sachez que pour nous, chaque jour est très dur,
Nous serions si heureux, d’être comme avant.
Ne plus souffrir aussi durement.
Alors pitié, aidez-nous, comprenez nous, mais surtout entendez-nos maux.
Mai 17 Isabelle Gonet.
A toi qui souffre.
Toi qui es triste,
Toi qui souffres,
Toi qui vois ta vie s’écrouler,
Tiens bon, garde la fois.
Toi qui ne vois que les soucis,
Toi qui est rabaisser, juger,
Toi qu’on calomnie,
Bats-toi, fonce et ne les écoutes pas.
La n’est pas simple,
Elle n’est pas noir,
Elle n’est pas rose,
Elle est un combats permanent.
Mais elle est aussi,
Un pont entre les problèmes,
Et la beauté des choses,
Pour que nous sachions en ressortir plus fort.
Alors toi qui passe,
Par des moments difficile,
Bats-toi, ne te laisse pas aller,
Tu as au fond de toi, cette force.
Ai confiance en toi, comme moi je l’ai,
Regarde tous ce que tu as traversé,
Regarde cette force,
Qui est en toi, prends en connaissance, alors courage.
Mai 17 Isabelle Gonet
Lettre à ma douleur.
Je t’écris ce petit mot,
Pour te crier mes maux.
Pour te dire que c’est trop,
Et que cela à commencer bien trop tôt.
Tes visites sont si nombreuses,
Si profonde, si douloureuses,
Et elles sont toujours annonceuses,
De prises de cachets dont je serais l’avaleuse.
Toutes ses douleurs,
De nuit de jours à toute heure,
Qui parfois pousse aux pleurs,
Et jamais ne meurt.
Je suis toujours fatiguée,
Je me lève déjà épuisée,
Ne sachant à qui en parler,
Car qui pourrait comprendre, mais surtout écouter.
Des douleurs qui mènent à être bloqué.
Qui parfois, nous pousse à être déprimées.
Et nous pousse à nous battre toute la journée.
Pour continuer d’avancer et espérer.
Car sache que malgré ce que tu me donnes,
Et bien jamais je n’abandonne,
Car ma vie, quand même je l’affectionne.
Toi ma douleur, tu peux continuer, je te bâillonne.
Car, je me laisserais pas bouffé,
Ni même, dans mon lit emprisonné,
Et encore moins, ma vie gâché,
Douleurs toujours, je te combattrais.
A mes saletés.
Dés le matin, tu es là.
A peine les yeux ouverts, je te sens.
Ce matin, encore je suis tombée là.
J’aimerais tellement que tu foutes le camp.
Parfois, j’ai des envies de te tuer.
Comme si tu étais humanisé.
Mais, cela ne dure qu’un instant,
Car je sais que tu me bouffe de dedans.
Alors, je me bats,
Je me lève c’est dur, je fais mes premiers pas.
Je pense à mes gones, mon travail,
Et à toi saleté, pour un moment, je te dis bye bye.
Que faire de plus contre toi ?
Ne pas chaque jour, te laisser gagner m’a foi.
C’est un de mes combats.
Et sache le, tu ne gagneras pas.
Parfois, tu demande de l’aide à tes amies,
Pour plus me pourrir la vie.
Vertiges, mal au ventre, migraine, Nausée.
Mais, tu crois quoi que tu va me faire craquer ?
Oh oui mes nuits, sont longues, pénibles, fatigantes.
Je pleure, une crise de spasmophilie, je suis tremblante.
Mais mon combat est plus fort que toi.
Jamais tu ne prendras le pouvoir sur moi.
Oui, tu m’épuises chaque jour.
Oui, ce travail me fatigue chaque jour.
Mais, comparé à toi, lui m’aide vraiment.
Et de les voir, cela me comble profondément.
Alors, je rentre épuisée.
Dans mon fauteuil, je suis allongée,
Et je repense à cette journée,
Et tu vois ma saleté, et bien je suis comblée.
Septembre 19 Isabelle Gonet.
A toi qui souffre.
Toi qui es triste,
Toi qui souffres,
Toi qui vois ta vie s’écrouler,
Tiens bon, garde la fois.
Toi qui ne vois que les soucis,
Toi qui est rabaisser, juger,
Toi qu’on calomnie,
Bats-toi, fonce et ne les écoutes pas.
La n’est pas simple,
Elle n’est pas noir,
Elle n’est pas rose,
Elle est un combats permanent.
Mais elle est aussi,
Un pont entre les problèmes,
Et la beauté des choses,
Pour que nous sachions en ressortir plus fort.
Alors toi qui passe,
Par des moments difficile,
Bats-toi, ne te laisse pas aller,
Tu as au fond de toi, cette force.
Ai confiance en toi, comme moi je l’ai,
Regarde tous ce que tu as traversé,
Regarde cette force,
Qui est en toi, prends en connaissance, alors courage.
Mai 17 Isabelle Gonet
Angoisse, Anxiété
Oh, c’est deux mots,
Qu’ils ne sont pas beaux.
Je ne les connaissais que de mots.
Aujourd’hui, ils sont mes maux.
Ils sont arrivés à Noel, c’était tes cadeaux.
Il m’a offert cela, ces maux.
Chaque jour, je me bats contre eux.
Je dois faire face à eux.
Dans la nuit, la journée,
Elles ne veulent pas m’abandonner.
J’appréhende mes sorties.
J’ai même parfois peur la nuit.
Je sursaute au moindre bruit.
Quand, on s’approche de moi, je fuis.
Trop de monde m’affole.
Parfois, je me demande, suis-je folle ?
Alors je prends des comprimés.
Je suis complément chouté.
Pendant un temps, cela me permets d’oublier,
Toi qui a voulu me tuer.
Je les connaissais que par les mots.
Aujourd’hui, ce sont mes maux.
Qu’ils sont durs à vivre.
Mais je vais y survivre.
Un de plus, comme combat.
Un de plus, comme pas.
Fibro et Algo,
Angoisse et Anxiété, c’est vraiment trop.
C’est très dur aujourd’hui.
Pourtant, il faut sortir, pas rester ici.
Alors, on se conditionne, on avance un peu oh oui.
Un pas, de plus pour allez mieux.
J’avais connu la dépression,
Mais, elles deux que de noms.
Vous êtes terribles.
Vous êtes imprévisibles.
J’ai cinquante six ans,
Toi du haut de tes trente ans,
Tu as voulu me tuer.
Sache que je vais me relever.
Plus forte, plus dure, plus vigilante.
Ma renaissance va peut-être être lente,
Par contre, toi a la fin tu seras seul,
Face à ton égoïsme et ton orgueil.
Quand à vous angoisse et anxiété,
Un jour, vous me quitterez.
Et je pourrais reprendre mes activités.
Sans peur, sans crainte et enfin Libérée.
Février 20 Isabelle Gonet.
Ce corps.
Jamais je n’aurais pensé,
Un jour, me retrouver,
Dans un corps si abimé.
Dans un corps si âgé.
Pourtant, ce n’est pas moi.
Ce corps est uniquement à toi.
Moi je veux bouger,
Moi je veux courir, m’amuser.
C’est si dur parfois,
D’être là et se dire, ça c’est moi ?
On se sent si seule, si isolés.
A qui en parlé ?
Qui pourrait, voudrait comprendre ce sentiment,
D’être deux dans ce corps ?
Qui voudrait faire cet effort ?
Peu le peuvent ou le veulent vraiment.
Que n’ai-je pas entendu ces mots,
Que veux-tu que j’y fasse ?
Je ne peux me mettre à ta place ?
Moi aussi, j’ai des maux.
On se bats,
Mais ça ne se voit pas.
On pleure dans le noir,
Mais personne pour le voir.
Que de combats.
Chaque jour que Dieu fait.
Ne pas baisser les bras.
Elle et eux, nous n’aurons jamais.
Avancer pas à pas, malgré tout.
De leurs regards de pitié, se détourner.
De leurs remarques de méchanceté, s’en moquer.
Avancer un pas de plus et c’est tout.
Ce dépassé chaque jour.
C’est très dur, mais il faut le faire.
Penser qu’il y a un compte à rebours.
Se forcer et au bout être fière.
Il n’est pas bon de ne rien faire.
Il n’est pas bon de les laisser faire.
Il n’est pas bon de se taire.
Malgré les douleurs, la fatigue sortir prendre l’air.
Toutes ses nuits, seul face à nous.
Réfléchir, tout retourner, tout enfouir en dessous.
Cà ne changera rien.
Et tout recommencera demain.
Faire des listes de nos envies.
Ce dire que l’on n’est pas fini.
Peut-être pas tout faire en une journée.
Mais chaque jour une chose, et dire j’y suis arrivé.
Battons-nous pour cette nouvelle vie.
Elle doit être belle aussi.
Différente de l’autre, oui,
Mais elle est notre vie aussi.
Pensons que nous sommes comme des chats.
On a eu plusieurs vies,
Elles ont été différentes, mais c’est cela la vie.
Avançons sure celle-ci, et voyons ou elle nous mènera.
Juin 19 Isabelle Gonet
Ce Long Combat.
Tu me tiens, cela fait plus deux mois.
Tu brises mon envie en moi.
Alors que je suis à terre,
Je regarde et je vois tout ce que j’ai à faire.
Tu dois rigoler.
Tu essaie de me briser.
Je prends pleins de comprimés,
Pour essayer de te contrer.
Chaque jour je me lève, puis,
J’espère que ce matin tout sera fini.
Je fais un pas puis deux, j’ai le tournis.
J’ai peur que jamais cela ne soit fini.
Mais tout me rappelle à toi.
Tu n’as pas encore tout écrasée en Moi.
Mes forces, mon envie de te battre, reviens petit à petit.
Et je te promets un jour, je vais reprendre ma vie.
Je vais les prendre ses cachets.
Juste pour te bloquer.
Pour être plus forte.
Et je te mettrais à la porte.
Je ne pense qu’au jour de mon retour,
A retrouver mon oxygène mon travail.
A me lever un jour,
Et te dire Bye-bye.
Aujourd’hui, je te le dis,
Oui cela fait deux mois,
Que tu pourris ma vie.
Que tu fais ce que tu veux de Moi.
Mais sache tu n’as pas gagné.
Que tu ne m’as pas encore brisée.
Il me reste cet espoir.
Et je l’aurais ma victoire.
Isabelle Gonet Décembre 19
Ce merveilleux courage.
Qui n’y a pas,
Soit vaguement pensée,
Soit plus profondément,
Soit même, avoir passé ce cap.
Ce dire que cela ne sert à rien,
Qu’on a plus la force,
Qu’on est seul, sans écoute,
Qu’on est au bout du rouleau.
Trop de questions, sans réponses,
Trop de douleurs, sans calmants,
Trop de reproches, de critiques, sans un je t’aime,
Trop de pourquoi, de ne pas savoir quand cela s’arrêtera.
Qui pourraient comprendre ?
Qui pourraient entendre tout cela ?
Sans juger, sans nous dire d’arrêter,
Nous parler que la vie vaut la peine.
Car dans ce noir,
On ne voit pas, on entend pas,
Il y a que ce froid glaciale,
Que ce lourd silence, et toutes ses questions.
Oh mon dieu,
Qu’il nous en faut du courage,
De la volonté, si vous saviez,
Pour résister à cet appel.
Nous ne sommes pas des lâches,
Juste plus de force, plus de solutions,
Plus de rien, juste un ouf souffler.
Ne plus réfléchir, penser, enlever ses questions.
On ne voit plus rien, ni le ciel,
Ni ceux qu’on aime,
On entend plus, on a plus le gout,
Tout part en un rien.
On ne peut juger, De ce là
que si l’on a déjà entendu,
Si l’on a frôlé cet instant,
Ou on peut tous basculer.
Oui c’est je vous l’accorde,
Un instant d’égoïsme,
Mais pas comme vous le voyez,
Car on y pense aux autres.
Mais tout est faux, on ne le sait pas,
Elle nous trompe, par ses mots,
Elle nous montre des images fausses,
Oh quel force, il nous faut pour lui dire non.
Mais toi la vie, tu viens,
A cette dernière seconde,
Tu nous tend les bras,
On ouvre les yeux, la lumière brille.
Oui, cela a été juste,
Oui on vit, on va renaitre,
Pus fort de ce passage,
Et ce battre ne plus recommencer.
Et ne garder en mémoire,
De ce dur combats, gagner contre toi,
Que la fierté de se dire,
Oui, j’ai réussi, Oui la vie vaut la peine.
Juin 17 Isabelle Gonet.
Ce qui nous détruit.
La Vie, nous a détruit parfois,
Blessé aussi.
Malmené des fois.
Des plaies si profondes enfouies.
Qui remontent à des moments,
Sans qu’on ne sache pourquoi.
Pourtant, on les avait mis au fond, mais on se ment.
On se noie.
Tout est colère au départ.
Puis viens tout doucement la haine.
Mais cela nous ronge tôt ou tard.
Et ne nous enlève pas la peine.
Chaque jour un peu plus,
cela nous détruit, nous tus.
On ne pense qu’a cela.
Et plus rien ne va.
Mais ou cela nous mène-t-il ?
Est-ce au moins utiles ?
La vie est si courte.
Lâcher prise, se vider pour toujours.
Car la colère, la haine,
ne mène a rien.
Cassons ces liens.
Quelques soient la peine.
Février 17 Isabelle Gonet
Ce Silence.
Ce silence,
Comment l’entendre ?
Comment le comprendre ?
Mais ce demander pourquoi.
Tant de choses, on été dites,
Tant de choses, on été partagées,
On y croyait, on pensait que,
Mais il s’est installé peu à peu.
Tout doucement,
Il est venu, et a pris sa place.
Tant de bruit,
Puis plus rien, que ce long silence.
Il y en as tant des silences,
Ceux qui arrive parfois,
Ceux qui sont épisodiques,
Et puis il y a ceux qui sont lourds.
Ceux qui nous détruisent,
Petit à petits, par des tonnes de questions.
Ceux qui tuent inlassablement.
Sans qu’on y puisse quelques choses.
Oh c’est silence,
Parfois on les souhaite,
Pour juste avoir des moments,
Des moments rien qu’à soi.
Parfois on ne les voulais pas,
Et ils sont là, bien pesants.
Dans l’incompréhension,
Si dur à vivre.
Ne les laissons, pas s’installer
Ne les laissons, pas s’installer dans nos vies,
Sachons équilibrés, le bruit et le silence,
Pour qu’une belle harmonie naisse et règne dans nos vie.
Septembre 17 Isabelle Gonet.
Cette Douleur.
Cette douleur, quand me lâcheras-tu ?
Depuis si longtemps, je t’ai connu.
J’espérais te perdre de vue.
J’y ai cru.
Je t’ai toujours vu m’accompagner.
Jamais, tu ne m’as abandonné.
Pourtant, j’aurais tant aimé.
Mais jamais, je ne m’y suis habitué.
Tu as été là.
Tu m’as suivi pas à pas.
J’aurais aimé te perdre la.
Mais les années ont passés, et te voilà.
Tu as fait appel à des amies,
Qui se sont rajoutée à ma vie.
Douleurs, douleurs,
Tu es toujours là, à toute heure.
Que c’est dur à vivre,
J’ai voulu en finir.
Mais on m’a dit de tenir.
Que c’est du mourir ou vivre.
Quand j’ai ressenti la joie,
Tu es arrivée, je me suis dit c’est pas pour moi.
Avec toi, comme présence, je n’ai pas eu le choix.
J’ai tellement pleuré, pendant toutes ses années, tant de fois.
Je sais maintenant,
Que vous me quitterez plus.
Que c’est ma vie à présent.
Que jamais je n’aurais la paix, je l’ai vu.
Décembre 17 Isabelle Gonet
Etre Handicapé.
Etre handicapé,
C’est vouloir être accepté,
Etre handicapé,
C’est ne pas se sentir isolées.
Dans ce monde aujourd’hui,
Il y a pleins de personnes handicapées.
L’handicape c’est avoir quelque chose qui nous empêche,
C’est avoir une difficulté.
Alors si l’on y regarde de plus près,
Sommes-nous pas tous,
Des personnes handicapées ?
Des personnes ayant des difficultés pour …..
Un simple exemple,
Une personne ayant des soucis,
Pour rencontrés du monde,
N’est-elle pas handicapées ?
De sa peur, de sa timidité,
De son manque de confiance,
En elle, dans les autres,
De sa faiblesse parfois.
N’est-on pas tous à un moment,
Dans notre vie handicapée ?
De nous-mêmes,
Qui nous empêche de faire des choses.
L’handicape n’est pas que la maladie,
Ou un accident.
L’handicape c’est ne pas pouvoir faire,
Certaines choses par rapport à d’autres.
Les Personnes handicapées,
Ne sont ni bizarre ni étranges,
Regardons nous tous,
Nous sommes tous bizarres et étranges.
Bizarre car différents,
Pour tout, pour nos gouts,
Par nos différentes religions, nos coutumes,
Nos langues, nos accents, nos éducations.
Etranges, car certains peuvent-être,
Timides ou audacieux,
Certains sont réservés,
Et d’autres plus exubérant.
Mais tous ce la ne sont,
Que des mots,
Car en faite, si l’on regarde bien,
On est certes différents, mais pareil aussi.
Alors je vous dirais,
Acceptons nos handicapes,
Quel qu’ils soient,
Mais surtout acceptons-nous nous-mêmes.
Aidons-nous, Aidons-les,
Pour que nos handicapes,
Deviennent nos forces,
A chacun pour avancer enfin tous ensemble.
Janvier 18 Isabelle Gonet.
La Douleur.
Cette douleur qui es là,
Sournoise et lancinante,
Quel joie quand tu partiras,
Mais tu es là horripilante.
Tu arrives doucement,
Par moment,
Puis tu t’installe petit à petit,
Parfois même jusqu’au bout de la nuit.
Tu t’arrêtes aussi,
Oh pas bien longtemps,
Mais tu reprends à d’autre endroit aussi,
Tout aussi facilement.
Des jours, elles sont supportables,
D’autres à hurler,
Parfois à aller s’allonger,
Et même parfois indéfinissable.
Tenir, coute que coute,
Se sentir aussi fort qu’une poutre,
Garder le sourire,
Mais surtout ne pas se laisser mourir.
Tu es dure, si dur,
Tu fais mal si mal,
Mais mon espoir est pur,
Crois-le, je gagnerais au final.
Juin 19 Isabelle Gonet
L’être invisible.
Tu es invisible.
Tu te caches, tu es si pénible.
Quand tant d’autres comme toi,
On les voit.
Les autres ont des signes visibles.
Des noms si connues.
Le monde les croit, puisqu’il l’ont vu.
Mais toi, tu es là invisible.
On ne me croit pas.
On se moque de moi.
On nous prend pour des fous.
On dit c’est du Bla-bla.
On sert de cobaye.
Certaines personnes, nous disent allez bye.
On passe de médecins, en médecins.
Sans rien avoir pour le lendemain.
Peu nous tendent la main,
On galère pour tout.
On nous dit, cela ira mieux demain.
Mais à la fin, de nous on s’en fou.
Devant nous : on comprend.
Mais peu comprenne, on nous ment.
On nous met dans des cases.
On nous prend pour des nazes.
Alors, on se bat une fois de plus.
Mais ce coup ci, pour survivre.
Pour améliorer notre quotidien, pour simplement vivre.
On frappe de porte en porte, mais que des refus.
Macron, nous traite de fainéants.
Handicapés, on peut bosser.
Mais on doit d’abord ramer.
Car pour les patrons, nous sommes parfois gênants.
Bien sur, tous ne pensent pas comme cela.
Certains même, nous tendent les bras.
Quel bonheur de se sentir soutenu.
Quelle joie d’être enfin vu.
On pourrais croire, penser,
Que depuis, que tu es avec moi,
Que tu as tout enlever,
Que tu as retiré tout envie en moi.
On pourrait se sentir démuni.
On pourrait croire notre vie finie.
On pourrait dire, c’est trop ce soir.
Et ne plus voir l’espoir.
Cela te ferait-il partir ?
Cela changerait-il mon avenir ?
Tu fais partie de cette nouvelle vie.
Je ne te veux pas en ennemie.
Faisons ensemble, ce long chemin.
Je ne serait pas ton amie, même demain.
Je ferais avec, malgré tout.
Je suis maintenant différente voilà tout.
Ne pas renoncer.
Ne pas abandonner.
Toujours droit devant, avancer.
Mais surtout, aujourd’hui t’accepter.
De toi, que dois-je retenir ?
Que beaucoup de gens, j’ai vu partir.
Que des obstacles, j’ai dû franchir.
Que jamais je ne te laisserais me pourrir.
Etre entouré.
Etre isolé.
Ne jamais abandonné.
Continuer à vivre et ne pas se laisser aller.
Ecrire pour parler.
Broder pour se sentir exister.
Travailler et même un peu marcher.
Mais surtout le passé essayer de l’oublier.
Avril 19 Isabelle Gonet.
La Fibromyalgie
Tu es dans ma vie depuis tant d’année
Tu partages mes joies et mes peines
Chaque jour, chaque heure, tu es à mes cotes
Tu coule maintenant dans mes veines
Les nuits tu me les raccourcis
Dans le noir, je sens l’ennui
Alors plutôt que de rester allongée
Je m’installe et écris mes pensées
Au petit matin, parfois le sommeil vient
Alors, j’en profite enfin et cela fait du bien
Mais cela ne dure jamais très longtemps
Car les douleurs reviennent rapidement
Le soleil aidant, je me lève doucement
Toi tu es la ; attendant, et te réjouissant
De me voir marché si lentement
Tel un robot vieillissant
Tu n’es pas une amie
Ni même une ennemie
Je ne suis pas non plus en colère
car jamais tu ne gagneras la guerre
Mais sache que jamais tu ne me mettras à terre
Fevrier 17 Isabelle Gonet
La Loi des Fibros.
Dés le matin, on se réveille.
O que je suis raide, que je suis fatiguée.
Ah mais, je suis éveillée ?
Pensez à se lever.
Nono le petit Robot, et oui c’est Moi.
Et oui, c’est notre nom qui nous est donné.
Par Dame fibro, c’est la Loi.
Je vais, vous raconté.
La Loi des Fibro.
A tous, elle nous a été donnée.
Des le matin et très tôt.
Le matin tu te lèveras,
Robot tu deviendras.
Rouillé tu seras,
Très fatigué tu connaîtras.
Mais dit toi Fibro,
Si on faisait un jeu ?
Si je venais t’apporter mes maux.
Et que tous soit douloureux ?
Alors qu’en dirais-tu ?
Bon, ok, tu veux continuer ?
Tes projets pour la journée.
Oh et bien sache que je vais te les modifier.
Tu voulais te promener ?
Tu vois c’est raté.
Oh mais bon ce n’est pas si grave non ?
Rester à la maison c’est bon, non ?
Ah ! Mais il faisait super beau ?
Oui, mais tu as tes maux
Tu regardes tout se ménage,
Bon allez, je vais le faire.
Coucou, tu sais l’aspirateur est lourd …. Pour ton âge
Attention, tes genoux ont lâché et tu es par terre.
tu vois je t’avais dit, que tu ne pouvais plus le faire.
Oh allez pense plus à qui tu étais avant.
Mais oui, regarde plutôt celle d’aujourd’hui.
Mais oui, elle marche en boitant.
Et ne peut plus courir, et oui c’est fini.
Je suis la, accepte –moi, je suis ton ami Fibro.
Et je te fais courber le dos.
Je te fais croire que tu as eu un coup de soleil ?
Ah, mince oui ce n’est pas possible, nous sommes en hiver.
Avec toi dame Fibro,
Il nous faut beaucoup d’imagination.
Pour te cacher nos maux.
Pour détourner ton attention.
C’est vrai qu’en regardant comme ca,
et en lisant, tout cela
on peut en rire,
mais c’est notre vérité, il faut le dire.
Mais aussi fourbe sois-tu,
On t’aura toujours.
Car tu ne nous as pas eus.
Mais nous, nous t’aurons un jour.
Février Isabelle Gonet.
Insomnie.
Encore une nuit.
Encore une nuit sans lui.
A se retourner.
A pas le trouver.
Penser que tant dorment bien.
Te dire que le lever sera très dur demain.
Compter les heures qui amèneront au coucher.
Pas de sieste, pas pouvoir se reposer.
Etre si fatigué et pourtant.
Avancer demain évidement.
Pas le choix assurément.
Il faudra transporter les enfants.
Encore une nuit.
Encore une heure, de plus sans lui.
Voir les lumières s’éteindre doucement.
Et toi toujours pas d’endormissement.
Tu viens, tu ne viens pas.
Je tente de te retenir, mais tu t’en vas.
Oh ! Toi.
Tu ne veux pas de moi.
Alors, on se tourne une, deux trois fois.
On se lève, on écrit sa va de soi.
Mais on écrit sur qui ?
Sur toi, sur la vie, sur aujourd’hui.
Oh bien sur on n’est pas seul.
Tant d’autres le veulent.
On se parle sur le net
Certains demain auront la chance de faire une sieste.
Quand d’autres le voudront,
Mais jamais n’y arriveront.
C’est la vie.
C’est notre vie aujourd’hui.
Hier encore, les nuits étaient si profondes.
Douze heures
Aujourd’hui c’est non qu’elles nous répondent.
Peut-être une ou deux heures ?ca serait le bonheur.
A toi, mon insomnie,
Toi qui vit avec moi cette vie,
Laisse moi une heure de plus aujourd’hui.
Pour que, je puisse reprendre vie, merci.
Juin 19 Isabelle Gonet.
La Maladie.
Tu es entre dans nos vies,
Tu nous la modifie.
On te prend comme une ennemie,
Mais est ce qu’on se trompe pas ?
On nous annonce la nouvelle,
Tous s’écroule sur nous.
On veut en parler autour de nous,
A la famille, mais ou est-elle ?
Les amis se dispersent,
Puis un , puis deux.
Tu parles trop, trop de maux.
On s’éloigne, on s’en ferme.
Expliquez, mais comment ?
Parlez de choses qui ne se voient pas.
Avec quels mots, expliquez.
Que d’une seconde à l’autre, tout s’arrête.
Pourtant c’est notre vie.
Mais pourquoi ne pas l’apprivoisez,
Oui, on voudrait arrêtez.
Mais ne peut-on l’avoir en amie ?
Faire des compromis,
Ne pas lâcher notre but.
Lui dire t’es pas une ennemie.
Mais marquer quand même des buts.
Mars 17 Isabelle Gonet.
La Même Galère.
Etre dans la même galère,
Devrais nous rendre plus fort.
On devrait se soutenir,
Encore plus que partout.
Cette même souffrance,
Dites avec tant de mots.
Tant de douleurs,
Si différentes.
Et Pourtant,
Non cela nous oppose.
Cette même galère,
Ou nous sommes beaucoup.
Matin, Midi et Soir.
N’ai que souffrance.
N’ai que douleurs,
Isolement, Dépendance.
Beaucoup sont sourd,
A nos cris si différents.
Et Pourtant,
On se blesse entre Nous.
Nous sommes dans cette galère.
Chacun est différent.
Mais pourtant on se ressemble.
On réagit différemment.
Certains pleurent, lâche prise.
Certains parlent et dise la même chose.
D’autres se battent, tous les jours.
D’autres se trouvent des échappatoires.
Et pourtant,
On se juge, on se dit des mots méchants.
Oui nous sommes tous dans la même galère.
Oui nous réagissons différemment, à toi dame fibro.
Oui on pleure tous, à différents moments.
Oui on se bouge tous à nos rythmes.
Certains ne l’expriment pas tous les jours.
D’autres se concentre sur des activités pour oublier.
Quelques uns s’effondrent, pleurent reste au lit.
Mais tous, soutenons-nous, aidons les plus fragiles.
Et surement,
Un jour nous serons unis dans la même galère.
Mars 17 Isabelle Gonet.
La Positivité.
Etre positif, la positivité.
Ne pas se lamenter.
Vivre sa vie et l’aimer.
Mais surtout ne jamais abandonner.
Ne regarder que le bien.
Vouloir créer ce lien.
Malgré les difficultés.
Malgré qu’on se sente mal aimé.
Etre positif.
C’est être actif.
Dans sa vie, combattant.
Malgré les tourments.
Etre positif.
Ce n’est pas toujours facile.
C’est une guerre.
Contre le lâché prise, la fatigue qui erre.
La positivité.
Nous donne la force.
L’envie d’y arriver.
De déplacer des montagnes, des monts avec force.
La positivité.
C’est toujours chercher un brin de lumière.
Dans la noirceur de la vie.
C’est chercher chaque matin ce sourire ce bonheur dans l’air.
C’est aussi vouloir s’en sortir.
Malgré tout et contre tout.
C’est vouloir gagner surtout.
C’est vouloir autre chose et ne pas mourir.
La positivité n’est pas facile.
Mais la vie dès notre conception,
Durant notre vivant n’est pas facile.
Toujours se battre pour avancer, gagner c’est notre motivation.
Etre positif dans sa vie.
C’est gagner des jours de plus.
C’est regarder autrement les choses aussi.
C’est vivre sa vie et non plus la subir en plus.
Alors ne nous laissons pas entrainer.
Dans la noirceur, dans le lâché prise,
Ne laissons pas notre vie partir, aimer.
Pensons à ceux qui vont mourir et qui luttent et lâché pas prise.
Pensons positif.
Vivons positif.
Agissons positivement.
Et nous serons dans la positive attitude, simplement.
Février 18 Isabelle Gonet.
La Volonté.
On nous en parle depuis le plus jeune âge,
De la volonté.
Pour faire nos premiers pas,
Pour parler, pour dire nos premiers mots.
Ce n’est pas simple.
C’est parfois très dur,
Pour certains, plus facile pour d’autres.
Mais on s’accroche, on se bats.
Il nous faut aussi de la volonté,
Pour apprendre à marcher.
On tombe souvent,
Mais on se relève et on recommence.
La volonté aussi pour l’école.
Apprendre à écouter, à s’intéresser.
A étudier, pas simple non plus.
Parfois même très difficile.
La volonté dès le plus jeune âge.
Pour les enfants malades.
Qui doivent tous gérer.
L’apprentissage et les maladies.
La volonté pour les chercheurs d’emploi.
Devant les non, les portes qui se ferment.
Les entretiens qui font peur.
Les listes, les examens, les fils d’attente.
La volonté quand on se sent mal,
Que l’on veut tout arrêter.
Mais qu’au fond la vie est là.
Malgré tout, des amis sont là.
La volonté, quand le pronostique,
Est négatif, qu’il y a des gens autour,
Qu’il faut organiser son départ.
Son au revoir.
La volonté dans une relation,
Qui est néfaste à notre santé,
Pour décider de partir malgré tout,
Malgré que l’on voulais espérer autre chose.
La volonté quand du jour au lendemain,
Tout ce qu’on espérer faire.
On ne peut plus, plus de force,
Car la maladie est là installé.
On la connait depuis notre création.
On doit l’appeler tout au long de notre vie.
Elle est là toujours, elle nous tend la main.
Alors saisissons-la avec force.
Il faut combattre les problèmes de la vie.
Les démons, la violence, la haine, la jalousie.
Ne pas croire que c’est trop dur, lâcher prise.
Non appelons la cette volonté et avançons.
Car la volonté, nous amènera,
La force, et le courage.
Pour tous combattre,
Et nous faire voir un monde meilleur.
Aout 17 Isabelle Gonet.
Le Moral.
Toi le moral,
Tu es la.
Tu peux partir à tout moment.
Parfois mettre du temps à revenir.
On te cherche, on te trouve.
On aimerais tellement,
Que tu sois la tout le temps.
Tu va, tu viens.
Quand tu es la,
Tout est plus simple.
Y a le soleil,
La joie, les rires, tout va.
Tout parait plus beau.
On dépasserait des montagnes.
On fait pleins de plans.
On avance, on est bien.
Quand tu t’éloigne,
Le ciel s’assombrit.
Les choses paraissent moins simples.
Moins belles, c’est dur, triste.
On ne voit pas les choses,
Aussi bien, aussi clairement.
Y a les doutes, les peurs, les angoisses parfois ;
On réfléchit trop sur tout.
Puis un jour, on réfléchit plus.
On se dit, non, stop.
On se bat, on se bouscule.
Oh ce n’est pas simple, bien sur.
Mais le faire, c’est vitale.
C’est urgent, c’est la vie.
Si l’on veut avancer, se dépasser.
Mais surtout retrouver cette joie, ce bonheur.
La vie est trop courte, vraiment.
Ne le laissons pas descendre, s’éloigner.
Battons-nous, nourrissons-le,
Trouvons chaque jour, un moment plus joyeux, plus heureux, un petit sourire.
Faisons que par ces petits instants,
De chaque jour, soit de plus en plus grand,
Chaque semaine, chaque mois.
Pour qu’à la fin, toi mon morale tu retrouves enfin ta place.
Avril 17 Isabelle Gonet.
Le Combat.
Faut-il te combattre ?
Faut-il se laisser abattre ?
Un choix à faire à prendre.
Une phrase dure à entendre.
Les douleurs sont là tous les jours.
Les fatigues nous épuisent toujours.
Nos amis, nos familles n’entendent pas.
Ils ne comprennent pas que l’on avance pas à pas.
Nos forces s’en vont petit à petit.
Les jours défilent et aussi les nuits.
On se trouve plus de repos.
On a trop de maux.
Les questions se posent.
En finir, mais est-ce qu’on ose ?
Ou se battre.
La mettre en face et combattre.
On me dira : Je n’en peux plus.
Je ne veux plus.
C’est dur oui très dur.
Mais la vie normale n’était-elle pas dur ?
Elle nous prend tous.
Nous enlève tous.
On se souvient de ce qui était notre nous.
De nos rêves, nos ambitions à nous.
Pourquoi recasser le passé ?
Pourquoi ne pas le mettre de côté ?
OU même l’abandonner.
Pour voir l’avenir, et de nouveau se regarder.
Nous ne sommes plus celle d’hier.
Nous sommes une nouvelle personne soyons fier.
Elle est un peu limité,
Elle est peut-être handicapé.
Mais elle vit.
Elle a droit à une vie.
Elle a assez subi.
Elle n’est pas finie.
Il faut se battre.
Il faut combattre.
Chaque jour, chaque heure.
Pour gagner un instant de bonheur.
Arrêtons de pleurer.
Arrêtons de se lamenter.
Laissons notre futur espoir gagner.
Pour enfin être libéré.
La vie ne nous a pas gâtés.
Le bonheur nous l’avons mérité.
Elle ne doit pas gagner.
Il ne faut pas abandonner.
Combien de fois, on en a eu marre ?
Combien de fois on a voulu lâcher les amarres ?
Pensons à un nouveau départ.
Il n’est pas trop tard.
Combattons là.
Ne la laissons pas gagner La.
C’est notre vie, certes différentes.
Mais nous sommes des combattantes.
Ce dire qu’il y a pire.
Qu’il ya d’autre chose, d’autres chemins à parcourir.
N’avoir que des pensées positive.
Et surtout rester active.
Avancer d’un pas chaque jour.
Ce trouver un point positif toujours.
Se focaliser sur un point, créer un lien.
Et se forcer chaque heure et ce dire c’est bien.
Mars 18 Isabelle Gonet.
Le Choix.
On ne peut forcer,
On ne peut prendre une décision,
On ne peut choisir,
Tout cela à la place de l’autre.
Chacun est libre,
Chacun fait ses choix.
Bien ou mal.
C’est sa vie, ses décisions.
On ne peut qu’être franc,
Qu’être honnête face à lui.
Le guider vers une idée, une décision.
Le conseiller sur une action.
Mais il sera toujours libre,
Libre de l’écouter.
Libre de le suivre.
Libre de le faire ou pas.
Ce n’est pas toujours facile,
De bien choisir, de bien décider.
Parfois on choisi mal, on n’écoute pas.
Parfois on fait de mauvais choix.
Peser toujours ce que l’on a reçu.
Regarder le passé, le présent et le futur.
Bien y réfléchir, et peser,
Le pour et le contre.
Mais toujours réfléchir tranquillement,
Sans colère, sans haine.
Penser à ce que l’on voulait.
Ce qu’on veut faire pour son propre bien.
Puis quand le choix se fait,
Tous faire pour y arriver,
Tous préparer, et s’y tenir.
Et enfin pour le faire calmement et surement.
Octobre Isabelle Gonet.
Le Regard des autres.
On regarde l’autre sans le voir,
On le juge sans l’avoir entendu.
Parfois, sans le connaitre.
Que par des oui dire, ou des j’ai vu..
Mais le regarde –t-on ?
Avec nos cœurs ?
En écoutant ce qu’il nous dit
En regardant son passé, son présent.
Le regard de l’autre,
Peut blesser, détruire, tuer.
Le regard de l’autre,
Peut mener à ce mauvaises choses.
On le juge sur son aspect,
On le juge sur un mot, une phrase,
Sur son handicape,
Sur sa tenue vestimentaire.
Mais le regard de l’autre,
Rarement on le regarde,
Sur ce qu’il a fait, ce qu’il a dit,
Sur ce qu’il a apporté de bien.
Le regard de l’autre,
Est très souvent négatif,
Et très rarement positif.
Et pourtant il y a tellement de belles choses.
Son regard, si doux, si lumineux.
Son sourire, si charmant.
Son handicape, nous apporte la connaissance.
Nous ouvre nos cœurs à l’amour de l’autre.
Ses mots parfois dur,
Pour nous faire ouvrir les yeux,
Avant que l’on souffre.
Avant que tout s’écroule pour nous.
Nos regards sur les autres,
Doivent nous apprendre, à écouter.
A voir mieux, plus profondément.
Ceux que l’on a en face de nous.
Octobre 17 Isabelle Gonet.
Le Rejet.
Qui n’a pas déjà ressentie,
Ce sentiment de rejet ?
Qui ne la pas compris ?
Pourquoi moi ?, qu’ai-je fait ?
C’est ton déjà mis à la place de l’autre,
Quand on rejette quelqu’un ?
Sait-on demander le mal,
Que l’on peut infliger ?
Pourquoi rejeter une personne ?
Cela nous rend-il plus fort, plus beau ?
Pourquoi ne pas plutôt l’écouter, échanger,
Cela nous aiderais pas à mieux avancer ?
Quelle douleur d’être mis de cote.
De ne plus être vu, entendu.
Car nous avons tant à donner, à partager.
Faisons-nous si peur à l’autre ?
Cela ne serais ce pas plutôt,
De l’envie, de la jalousie à l’autre,?
Qu’il veut nous rejeter ?
Car nous avons quelque chose qu’il n’a pas ?
Alors faisons de ce rejet,
Une force pour combattre l’autre.
Pour lui montrer que nous, nous sommes enrichis,
De tous ces rejets et que nous sommes plus fort.
Mai 17 Isabelle Gonet.
Le Sommeil.
Oh je me souviens,
de ce temps magique,
ou je me couchais,
si fatiguer.
et le miracle était là,
d’un claquement de doigt,
me voila partis des heures et des heures,
jusqu’au petit matin,
et voir plus parfois,
dans le merveilleux pays,
des rêves doux.
Avec toi ce merveilleux sommeil réparateur.
quel bonheur le matin ;
de ce réveiller frais et dispo.
pour une journée si remplis,
et si mouvementée
Oh toi mon sommeil,
cela me semble si loin ;
comme dans un rêve,
car aujourd’hui,
tout est si différents,
je vois les heures de la journée,
se rallonger toujours un peu plus,
je vois mes nuits, elle se raccourcis,
de plus en plus.
Et toi mon sommeil,
tu arrives que très tard le matin,
quand encore tu veux venir.
je te cherche, je t’espère.
je te supplie de venir,
car je suis si fatiguée,
de toute ses nuits,
sans toi, à t’attendre.
Mais quand enfin tu viens,
tu n’es pas présent entièrement.
tu es là par moment,
mais pas profondément.
je suis là entre deux mondes,
qui se touchent mais ne se croisent jamais.
Pourquoi m’as-tu oublier,
moi qui t’aimais tant,
te souviens-tu de ses long moments,
passer avec toi dans mon lit chaud.
que j’aimerais les retrouver,
même un instant, une nuit, par moment.
pour me retrouver comme avant,
o toi mon sommeil d’antan.
Mai 17 Isabelle Gonet.
Les Défis de nos vies.
Parfois, le souvenir du passé revient.
Je me questionne sur mon lendemain.
Hier, je m’amusais, je fonçais.
Aujourd’hui, dans ma maison je bouillonnais.
Mais à quoi cela sert-il ?
Est-ce utile ?
Regarder ce qu’on était dans le passé ?
Maintenant il faut avancer.
Avec nos corps d’aujourd’hui,
Avec ce que nous pouvons aussi.
Ce lancer chaque jour un défi.
C’est notre nouvelle vie.
Elle n’est pas belle, elle n’est pas moche.
Il faut que l’on s’accroche.
Briser le silence qui est là.
Ne pas se murer et rester là.
C’est dur très dur de faire ses pas.
Cette fatigue, ses brulures.
Ceux sont de vraies tortures.
Mais de les laisser nous bouffer, cela nous arrangeras pas.
Elles prennent parfois le dessus.
Elles croient nous avoir vaincus.
Elles nous coupent nos désirs, nos envies.
On pense en finir de cette vie.
Gardons courage et battons-nous.
Ne laissons pas les autres nous traiter de fou.
Oui, elles sont là tous les jours.
Gardons courage la vie vaut le détour.
Oui c’est dur, très douloureux.
Nous sommes seuls face à cela.
Mais il y a pire, le cancer, les tumeurs.
Battons-nous et avançons chaque jour d’un pas.
Aidons-nous.
Ecrivons nos défis pour nous.
Pour ce motivé.
Pour mieux avancer.
Ne rien lâcher.
Toujours se relever.
Comme dirait Soprano : on a des rêves à soulever.
Ne t’arrête pas quand t’as mal, mais quand tu as tout donné.
Voilà ma phrase que je me dis.
Voila mon contra dans ma vie.
Elles ne gagneront pas, c’est moi, oui.
La vie est belle, faut se battre : oui, oui, oui.
Mars 20 Isabelle Gonet.
Les Douloureuses Epines.
La vie, nous as détruit parfois,
Blessé aussi.
Malmenée des fois.
Des plaies si profonde, si enfoui.
Qui remontent à des moments,
Sans qu’on ne sache pourquoi.
Pourtant, on les avait mis au fond, mais on se ment.
On se noie.
Tout est colère au départ.
Puis viens tout doucement la haine.
Mais cela nous ronge tôt ou tard.
Et ne nous enlève pas la peine.
Chaque jour un peu plus,
Cela nous détruit, nous tus.
On ne pense qu’à cela.
Et plus rien ne va.
Mais ou cela nous mène-t-il ?
Est-ce au moins utiles ?
La vie est si courte.
Lâcher prise, se vider pour toujours.
Car la colère, la haine,
Ne mène à rien .
Cassons nos liens.
Quelques soient la peine.
Ne nous a-t-on pas assez fait de mal ?
Que nous continuions le même travail ?
N’avons-nous pas déjà assez donné ?
N’avons-nous pas le droit d’avancer ?
Chacun a le droit à une nouvelle chance.
Sachons avoir confiance.
Que nous puissions enfin renaitre.
Et surtout soyons un nouvel être.
Nous affirmons avec cela,
Et crions haut et fort,
Qu’ils ne nous ont pas détruit comme ca.
Et que nous ne sommes pas morts.
Et de ses blessures,
Nous en sortirons plus battant.
Et jamais personne ne reprendra le dessus.
Vous avez fait de nous des guerriers, des combattants.
Février 17 Isabelle Gonet.
Les Nuits.
La nuit devrait-être,
Calme et repos,
Mais la nuit,
N’est que tonnes de mots.
La nuit devrait-être,
Paix et rêve,
Mais la nuit,
Jamais ne s’achève.
Mais les nuits sont,
Longues, fatiguantes,
Et je souhaiterais,
Quelle soit reposante.
Mais les nuits sont,
Longues et silencieuse,
Et je les voudrais,
Victorieuse.
Mais les nuits ne sont pas,µ
Veines, elles sont constructive,
Mais je les voudrais,
Contemplative.
Peut-être un jour,
Mes nuits seront,
Tous cela,
Et là quel bonheur.
Juillet 17 Isabelle Gonet
L’Espoir
O quel joli mot
Garder espoir
A-t-il un sens aujourd’hui ?
Car les gens sont plus souvent dans le noir
On nous met souvent la tête sous l’eau
Et que la vie est triste, enfin c’est ce que l’on dit
Mais regardons autrement les choses
Et bien oui j’ose
Dans chaque moment dur, tristes
Cherchons une autre piste.
Demain est un autre jour,
Aujourd’hui, la nuit est la
Mais tout peu changé dans un détour
Et le soleil enfin renaitra
Ne dit on pas a chaque jour suffis sa peine ?
L’Espoir, nous dit courage, La Vie coule dans nos veines
Plus de bonheur et de joies que de peines
Et que l’Amour nous guide sur le chemin. Amen.
Février 17 Isabelle Gonet
Lettre de la Fibromyalgie à mon corps.
Apprenez de moi,
Vous qui ne me connaissez pas.
Je vais vous dire et vous expliquer,
Ce que je peux faire chaque journée.
Je peux être sournoise,
désabusant, déroutante.
Parfois même méchante.
Car oui, je peux être tout cela à la fois,
Je peux aussi être conciliante aussi.
C’est rare mais je peux.
Je peux aussi mais c’est plus que rare,
T’offrir des cadeaux.
Mais sachez que je les fait,
Payer au centuple le lendemain.
Car avec moi, rien n’est donné gratuitement.
Avec moi, tout se paye comptant, mais pas content.
A un moment, ou à un autre,
On me haie, me déteste.
Parfois, on fait avec moi,
Et rarement on fait de moi
Une amie, une confidente.
On me combats, on me contrôle parfois,
Enfin on essaye bien sur .
On me renie aussi,
Enfin là il le croit, mdr.
Et très peu me font vivre avec eux.
On me donne pleins de noms,
Enfin d’oiseaux, si vous voyez
ce que je veux dire.
D’autre eux, me disent des noms plus gentils.
Comme ma fifi,
Dame Fibro, ma fibro.
C’est pourtant que des mots,
Vous me direz, mais vous voyez,
Moi aussi je me sens seule,
Délaisser, Incomprise.
Je suis venue un jour,
Bon c’est vrai par surprise.
Tel un voyou, je t’ai tomber dessus,
Mais, il faut que tu en retire,
Une leçon de notre cohabitation.
Que tu n’en sortes que du bon,
De cette situation.
Car tu le sais, je suis là,
Et pour un très, très long moment.
Alors essayons de trouver un compromis,
Sachons nous écouter et nous entendre,
Et je saurais t’écouter, toi mon corps,
Tant aimé, pour que tu puisses vivres,
Sans trop déprimé et surtout être plus libéré.
Je te dis pas que je te quitterais un jour,
Car ce serait te donner une fausse joie.
Mais de ses années à venir,
Sachons vivre en amie plutôt,
Qu’en ennemie, car si non,
De ta vie, j’en ferais une guerre infinie.
Moi je n’ai rien à perdre,
Quand on y regarde.
A l’inverse de toi.
Si je le veux, tu n’as plus rien.
Mais moi, je veux juste être comprise de toi.
Toi mon corps tant aimé.
Alors tu veux bien m’accepter ?
Qu’on fasse se bout de chemin ensemble,
Sans combats, sans guerre ?
Cohabitons, prends moi en amie,
Et plus comme ton ennemie, et vivons,
Ensemble ces beaux compromis.
Mai 17 Isabelle Gonet.
Ma Nuit.
Encore une nuit,
Qui ne finit.
Sans bruit,
J’écris.
Combien encore de fois,
On se retrouvera ?
Je ne les comptes plus sur mes doigts.
Quand est ce que cela s’arrêtera ?
Car la fatigue est la,
La nuit, le jour.
Malgré tous les cachets, fait pour.
J’aurais envie, mais je n’y arrive pas.
Je rêve, qu’un jour,
Je puisse m’endormir à mon tour,
Simplement comme avant.
Avant toi, Dame Fibro, que c’était le bon temps.
La nuit me faisais peur avant.
Puis l’on a appris à ce connaitre,
Et est né un nouvel être.
Je ne les vu passée cette nuit,
Mais j’ai tant écris.
14 février 17 isabelle Gonet.