Bonjour à tous. Nous vous soumettons ces sujets de réflexion, afin d’alimenter les discussions, et voir si nous devons réagir, ensemble. 1) Plan d’économies sur les médicaments : merci les génériques, mais…. Les pouvoirs publics ont pourtant fait tout ce qu’ils pouvaient pour obliger à consommer générique. Mais cela ne semble pas être suffisant pour Mr le sénateur Cornu : http://www.senat.fr/questions/base/2014/qSEQ140511472.html
Plan d’économies liées aux médicaments
14 ème législature
Question écrite n° 11472 de M. Gérard Cornu (Eure-et-Loir – UMP)
publiée dans le JO Sénat du 01/05/2014 – page 1001
M. Gérard Cornu attire l’attention de Mme la ministre des affaires sociales et de la santé sur l’effort « sans précédent » qu’elle a annoncé le 25 avril 2014, notamment s’agissant des médicaments, une économie de 3,5 milliards d’euros en trois ans étant susceptible d’être réalisée en baissant les prix des médicaments et en favorisant les génériques. Il apparaît déjà que le remboursement, par l’assurance maladie, des médicaments de « ville », donc hors hôpitaux, a enregistré une baisse de 0,4 %, l’an passé à 22,6 milliards d’euros. Après 0,8 % de baisse historique en 2012, l’inversion de tendance se confirme alors que les dépenses augmentaient encore de 5 % à 7 % au début du siècle. C’est là le fruit de politiques publiques qui ont imposé depuis plusieurs années des baisses de prix aux laboratoires et incité à la prescription de génériques. Si le mouvement est bien lancé, il ne semble pas pouvoir développer des économies spectaculaires, du niveau de celui annoncé de 3,5 milliards d’euros sur trois ans. Dans ces conditions, il souhaiterait savoir comment elle envisage d’atteindre un tel résultat.
En attente de réponse du Ministère des affaires sociales et de la santé
Économies dans l’hôpital public
14 ème législature
Question écrite n° 11483 de M. Gérard Cornu (Eure-et-Loir – UMP)
publiée dans le JO Sénat du 01/05/2014 – page 1001
M. Gérard Cornu attire l’attention de Mme la ministre des affaires sociales et de la santé sur les propositions d’économies annoncées en avril 2014 par la fédération hospitalière de France (FHF), dans un contexte où tous les ministères doivent contribuer à l’effort national de redressement des finances publiques. Il est intéressant de constater en effet que la FHF reconnaît désormais l’urgence à réduire la place de l’hôpital public, lequel doit donc faire quelques économies. Elle admet également aujourd’hui que les cliniques privées seraient utilement mises à contribution en exerçant quelques missions de service public. Les médecins libéraux pourraient aussi assurer des permanences de nuit pour réduire le coût des urgences. Des économies pourraient encore être réalisées par un encadrement administratif simplifié et autonomisé. Après avoir lutté contre ces mesures de bon sens que prévoyait déjà la loi n° 2009-879 du 21 juillet 2009 portant réforme de l’hôpital et relative aux patients, à la santé et aux territoires dite HPST, après avoir supprimé la convergence tarifaire entre public et privé en 2012, la gauche socialiste et le Gouvernement semblent enfin, et l’hôpital public avec eux, prendre la mesure concrète du déficit de l’hôpital public. S’il se réjouit bien sûr d’une telle prise de conscience, il souhaiterait savoir avec un peu plus de précisions quel type d’économies est envisagé pour imaginer atteindre les 5 milliards d’euros d’économies annoncés sur cinq ans.
En attente de réponse du Ministère des affaires sociales et de la santé
Dérembourser les premières consultations pour responsabiliser les patients
14 ème législature
Question écrite n° 11487 de M. Gérard Cornu (Eure-et-Loir – UMP)
publiée dans le JO Sénat du 01/05/2014 – page 1001
M. Gérard Cornu attire l’attention de Mme la ministre des affaires sociales et de la santé sur l’une des propositions les plus marquantes de la note « Refonder l’assurance-maladie » publiée début avril 2014 par le conseil d’analyse économique (CAE). Ainsi pour responsabiliser le patient et réduire le déficit de la sécurité sociale, ses auteurs proposent de dérembourser les premières consultations chez le médecin, avec un système de plafond pour protéger les plus faibles et les plus démunis (les bénéficiaires de la couverture maladie universelle n’étant d’ailleurs pas concernés).
Ce rapport relève que des études ont pu établir que l’augmentation de la participation financière des usagers (+ 25 %) faisait baisser la demande de soins. De plus, les gens qui ont consommé moins de soins ne sont pas en moins bonne santé que les autres à l’issue des enquêtes.
À l’étranger, plusieurs pays fonctionnent sur ce principe. Le plafond prend la forme d’un montant monétaire fixe en Suisse, aux Pays-Bas et en Suède alors qu’il est fixé en fonction du revenu en Allemagne et en Belgique.
Alors que le déficit abyssal des comptes de la sécurité sociale met en cause l’avenir de notre système de soins pour le futur, celui de nos enfants et petits-enfants, il souhaiterait connaître sa position actuelle sur ce sujet.
En attente de réponse du Ministère des affaires sociales et de la santé
Il va nous falloir nous battre. Mais nous ne pourrons le faire seuls.
On fait comment ? Nous attendons vos idées.
4) L’accessibilité des handicapés
Cela vous concerne peut être moins, mais ceux d’entre vous obligés de se déplacer en fauteuil roulant sont bien concernées.
http://informations.handicap.fr/art-manifestation-accessibilite-apf-20-6859.php
Cela se passera le lendemain de notre manifestation….mais eux ont dépassé les 175000 signatures (nous vous incitons aussi à rajouter la votre)
Nous sommes aussi responsables et amenés à nous battre pour la carte d’invalidité, la carte de stationnement, l’emploi handicapé, l’AAH etc…
Enfin avez vous lu ce commentaire qui nous a ému ? (dans les commentaires de l’article sur le 1er mai)
“Récemment, une personne de ma famille m’a dit: Pour être heureux faut aller bosser!!!
Cette phrase a été pour moi une flèche dans le dos. Je suis malade depuis 2006 et en invalidité depuis 2009. J’étais hyper active, ne sachant rester en place, faisant mon travail toujours rapidement; on me disait souvent: mais va pas si vite, tu as le temps… Plus je me dépêchais et plus je travaillais et plus j’étais heureuse, jusqu’au jour ou je n’ai plus su bouger broyé par des douleurs. Les 3 premiers mois ont été une torture, des douleurs atroces qui m’empêchaient de marcher, de rester assise ou allongée; je n’étais bien dans aucune position.Puis aux douleurs s’ajoute les questions : Que se passe t’il ? pourquoi j’ai si mal, dans combien de temps je pourrais bouger, quand irais au travail?? Chaque fois que j’allais chez le docteur je pensais qu’il me remettrais au travail et chaque fois c’était un refus.J’ai commencé à me sentir inutile, paresseuse, bonne à rien.Les années ont passées et je me sens toujours inutile,fatiguée , le peu de travail que je fais chez moi est un combat de chaque jour. Je ne demande rien à personne, je me débrouille comme je peux. Ma maison n’est plus un musée où tout était nickel, je m’y suis habituée. Malgré tout je me force à entretenir pour être propre et rangée. Alors quand j’entends une personne me dire qu’il faut bosser…ça me tue….ah…si je pouvais…mon cerveau veut faire plein de chose, mais mon corps ne suit plus, c’est bien triste.”
5) Enfin la pétition : vous êtes formidables : 9478 signatures ! Pas si mal en 15 jours !